La forêt privée française appartient à 3.3 millions de citoyens, répartit sur 12 millions d’hectares. C’est un espace partagé de façon assez hétérogène, car plus de 3 millions de propriétaires possèdent moins de 10 hectares. Bien souvent ces propriétaires sont ruraux, et ce dans un large spectre de catégories socio-professionnelles, conséquence directe de la Révolution française, où le droit de propriété privée a été un acquis fondamental.
La forêt, une source de revenu depuis longtemps
La forêt française a été façonnée par cet ensemble de propriétaires, car elle apportait des revenus divers, allant de l’autonomie en bois de chauffage ou en éléments de construction jusqu’au petit pécule de réserve lors de la vente de bois. Ainsi, la demande de bois ayant toujours été latente, l’optimisation de la ressource forestière s’est rapidement imposée afin d’optimiser les profits de cette ressource discrète.
Alors, au fil des années et des régions, la foresterie française s’est façonnée selon nos besoins, apportant des rentes non négligeables à ses propriétaires et alimentant tout une économie nationale (l’industrie, l’énergie, la construction, l’artisanat etc.). Cette manne économique calée sur le temps long nécessite une gestion sage, dite « en bon père de famille ». Car à travers toutes ces époques, la forêt privée a souvent été considérée comme une valeur refuge, la « poire que l’on gardait pour la soif ».
tergiversations économiques et politiques,
l’arbre fait son cerne de croissance »
Un investissement long terme
La forêt, en terme financier, est rarement liquide, c’est-à-dire ce qu’elle n’est pas forcément facile à mobiliser, et où la trésorerie et les stocks se font sur de longues échéances. Néanmoins, chaque année, peu importe les tergiversations économiques et politiques, l’arbre fait son cerne de croissance, il croît en volume par le diamètre et par la hauteur. Donc pour le propriétaire sage et avisé, cet accroissement annuel en volume, garantit, éloigné de bien des affres de l’actualité, peut s’avérer un placement intéressant.
Toujours dans la même logique d’un portefeuille financier, la sagesse impose la diversification. En forêt, on parlera de diversification des essences et des schémas sylvicoles, pour limiter les risques (maladies, ravageurs, climatiques, etc.) et saisir les opportunités à venir sur l’hypothétique essor d’une essence particulière. On peut aussi diversifier en terme géographique, en termes d’âge de peuplement, ou bien en pariant sur des essences dites d’avenirs, parfois exotiques, pour aborder le virage climatique.
Autre aspect non négligeable de l’investissement forestier, c’est son univers fiscal encore clairement avantageux pour les propriétaires : les taxations aux recettes sont acceptables, et plusieurs opportunités de défiscalisation notables existent. Ce qui est logique compte tenu de l’investissement de départ, la longueur des échéances temporelles et la prise de risque, tout en soutenant par l’approvisionnement en matière première l’ensemble de la filière bois française, part non négligeable de l’activité économique française.
Un investissement de connaisseur
À ce jour, l’investissement forestier est à considérer sérieusement. Mais, c’est un investissement de connaisseur, où l’amateurisme ne paye pas. Et pour avoir un placement d’avenir, bien souvent des travaux sylvicoles sont à prévoir. Et dorénavant, ils sont de plus en plus onéreux, avec une maîtrise d’œuvre complexe.
Pour ceux qui ont la volonté de valoriser leur foncier sans pour autant se grever d’un investissement de départ important, Néosylva accompagne les propriétaires forestiers en finançant les travaux sylvicoles et en supervisant avec le propriétaire la gestion de la forêt sur le très long terme. Votre forêt sera ainsi gérée par des professionnels sans mobiliser votre trésorerie.
Et quel bonheur d’investir dans une ressource naturelle locale, vertueuse et renouvelable, de participer à l’effort mené contre le dérèglement climatique, de soutenir la biodiversité, tout en pouvant organiser une balade dominicale !
Sources : CNPF-Les chiffres clés de la forêt